OM-Brest: en route pour le merdico?

C'est le gros scoop de la semaine : Jérémy Morel pense. En tous cas, c'est ce que sous-entend sa dernière déclaration fracassante. le petit Jérémy, défenseur le plus charismatique de l'histoire de l'OM depuis le passage inoubliable Lamine Diatta, vient en effet d'expliquer fièrement que « les joueurs (en est-il vraiment un ?) avaient pris conscience qu'il fallait écouter l’entraîneur et s'investir sur le terrain ». Il faut admettre que quiconque ayant déjà vu « jouer » l'ancien Lorientais depuis son arrivée au club aura beaucoup de mal à admettre que ce dernier puisse avoir conscience de quoique que ce soit. Mais adm ettons. Après tout, ayant déjà gratifié le Réunionnais d'un physique de jockey hermaphrodite à faire pâlir d'envie n'importe quel albinos alcoolique, la nature a bien pu le doter d'un petit peu de cervelle,non ? Comment ça, non ?

En plus d'être une éminence grise donc, Morel est particulièrement attachant, parce qu'il est en symbiose parfaite avec les valeurs historiquement véhiculées par l'OM : « la meilleure attaque, c'est la défense » plaide-t-il, en harmonie parfaite avec la devise du club . Last but not least, débordant d'ambition, le mirifique latéral (bien) gauche estime que le titre est déjà donné au PSG, et qu'il faut se battre pour les deux autres places du podium, malgré la petite « pression » que cela occasionne. Résumons-donc : à l'OM, tout va beaucoup mieux depuis que le nouveau coach a laissé tomber l'idée saugrenue d'être ambitieux et de jouer la gagne. Au final, tout le monde est d'accord avoir une mentalité de Winners, c'est ridicule.


Back To The (absence of) Future

D'accord, cette semaine, l'OM affronte Brest, actuellement équipe la plus médiocre et faiblarde d'un championnat...médiocre et faiblard. C'est excitant comme la pratique de l'excision sur un cadavre obèse, on sait. Et le truc génial, c'est que malgré tout avec cet OM, on ne peut jurer de rien. Mais bon, même si l'euphorie qu'inspire cette rencontre est indéniable, il est difficile de passer à côté de l'événement qui se déroulera quasiment dans la foulée, à savoir la finale de Coupe de la Ligue opposant Saint-Etienne à Rennes.

Double tenant du titre à une époque lointaine où il n'était pas jugé « anti-marseillais » de gagner des trophées, l'OM ne pourra pas réaliser la passe de 3. C'est par contre le cas de l'inénarrable Brandao, véritable mascotte de cette compétition dont il n'a jamais perdu un match jusqu'à présent. Souvent décrié (tout comme la fameuse « coupe à Moustache » d'ailleurs), force est de constater que le Brésilien ne ferait pas forcément de mal à des phocéens dont l'animation offensive inepte n'est qu'aléatoirement maintenue à flots par la réussite ponctuelle d'André-Pierre Gignac. Ce dernier n'a d'ailleurs jamais été aussi bon à l'OM que les rares fois où il fut associé au néo-stéphanois.


Les questions que personne ne se pose

- Les bonnets et casquettes d'Elie Baup lui servent-il à planquer sa dignité et son ambition ?

- Perdre contre Brest serait-il plus humiliant que se faire éliminer par Evian ?

- Foued Kadir parviendra-t-il à nous faire regretter Karim Ziani ?

- La famille des Ayew est-elle menacée si l'un des frangins ose réaliser une passe ?

- Si l'on perd, Fanni osera-t-il danser sur « Lose My Brest » de Beyoncé ?

- Comment accepter que même si Francis Gillot, c'est Spino qui a le Pastis ?