OM-Toulouse : 3 points et à nous la C1.

Quel 11 de départ ?

Fanni à nouveau forfait, notre chauffeur-livreur préféré va encore être aligné, de l’aveu même du coach. Contre Bastia, Kassim Abdallah a « fait son match ». Comprendre qu’il n’a commis aucune erreur catastrophique. Dans l’entrejeu, si Benoit Cheyrou est encore juste, ou s’il préfère se préparer pour son dîner en amoureux avec José Anigo, Joey Barton aura une nouvelle occasion de montrer qu’il mérite que son option d’achat soit levée. Il lui faudra pour cela proposer autre chose que ces dernières semaines, surtout que son compère Romao est lui de plus en plus satisfaisant.

Mais bien entendu, la principale interrogation concerne comme toujours le côté droit de la ligne offensive olympienne. Si Foued Kadir semble officiellement en voie de Salimarrachisation, et si Sougou semble dévolu à un rôle de Joker bien moins adapté à ses qualités qu’un rôle de Pirate, Jordan Ayew et Morgan Amalfitano sont en balance. L’Equipe annonce l’international français (si, si, c’était un mardi) titulaire. Mais il n’est peut-être pas opportun d’aligner un faux ailier dont la qualité de centre ne trouvera que l’absence d’intelligence de notre cher numéro 9, lequel semble par ailleurs être de plus en plus complémentaire avec Jordan Ayew, en quasi 4-4-2.

Elie Baup, acte 2

Dans l’air depuis de nombreuses semaines, la prolongation de contrat d’Elie Baup semble n’être plus qu’une question de jours. Pourtant encore lié pour une saison, l’esthète au bonnet contraceptif est parait-il en « position de force » pour négocier un bail d’une année supplémentaire, avec à la clé une augmentation de 80%. Il n’est bien entendu pas la peine de rappeler que la durée de vie d’un entraineur sur le banc de l’OM est à peine supérieure à une saison en moyenne ces 10 derniers exercices –moyenne rehaussée au passage par la parenthèse Deschamps- , ni que l’agent d’Elie est par un inattendu hasard un certain Christophe Hutteau. Mais tout de même, puisque l’on affronte Toulouse, il ne faudra pas oublier de se renseigner auprès des dirigeants adverses sur la seconde saison de Baup là-bas. Idem quand on ira à Saint-Etienne la semaine prochaine, d’ailleurs.

Cela dit, ne soyons pas de mauvaise foi : personne n’aurait cru en juillet dernier que l’OM se retrouverait quasiment assuré de terminer à une qualification directe en C1 à trois journées de la fin. Bien sûr, avec le troisième budget du championnat, des internationaux dans toutes les lignes, et une concurrence d’une faiblesse ahurissante, ce n’est peut-être pas non plus un exploit justifiant une nomination au titre de meilleur coach de l’année…